La fée électricité

 

L'électricité et ses conséquences électromagnétiques sont, sans conteste, parmi les sources de pollution les plus fréquentes de notre environnement quotidien.De multiples interactions jouent entre ces champs artificiels et les échanges bioélectriques et biochimiques de l'ensemble des cellules de notre corps (le champs électrodynamique où «champs de vie» tel que défini par le pr Burr vers 1948). Ce type d'influences, d'autant plus pernicieuses qu'elles sont invisibles et indolores, modifient à long terme l'équilibre psychologique de certaines personnes. On note de plus en plus de cas de personnes qui développent des allergies et des hypersensibilités aux influences électromagnétiques: sensations de picotements, rougeurs cutanées, hyperacuité auditive aux grésillements des appareils électriques, etc...
Mais aussi troubles circulatoires, insomnies, nausées.

L'installation électrique dans notre cadre domestique requiert une attention particulière. Afin de limiter les influences des champs électriques et magnétiques, quelques précautions de base sont à prévoir.

L'ensemble du circuit électrique, tout en respectant les normes et sections requises pour chaque usage, est réalisé en câble gainé ou blindé par un feuillard métallique ou bien placé sous tube d'acier. Ces blindages sont ensuite reliés au potentiel de mise à la terre. Par là, on centralise 100% le champ électrique et, suivant la section et le nombres de fils, on limite de 60% à 80% le champ magnétique le long des parcours électriques.



  exemple de cable blindé


 

Les passages des fourreaux électriques se font toujours en périphérie de chaque pièce (évitez les diagonnes ou les réseaux «en pieuvre» dans la dalle à travers une pièce).

Si la construction le permet, et sans pour autant créer un risque de puissance au niveau de l'étage, on préfère les répartitions électriques des piècesà partir du plafond.
(et non à partir du sol).

Dans le cas où le compteur est indépendant de la maison, l'arrivée électrique doit être enterrée jusqu'au tableau.

Ce même tableau électrique est situé le plus loin possible d'une «zone sensible» (chambre, séjour...) et plutôt dans le local technique (garage) en portée nord de la maison.

L'installation électrique suit de préférence les zones moins sensibles de la maison (vestibule, couloir) et se développe «en épi» pour l'alimentation de chaque pièce.

Toutes les masses métalliques sont reliées à la terre (cadres de fenêtre, poutrelles, chéneaux...), à commencer par les armatures et treillis soudés utilisés pour les fondations et dallage (le cas échéant).

En tant qu'exutoire, la prise de terre fait l'objet d'une attention particulière et d'une vérification fréquente.

Toute l'installation et les différentes liaisons se font avec fil de terre, lequel, entre autre, permet les raccordements domestiques, tels que prise d'antenne T.V. (qui capte des charges électriques dans l'atmosphère et les redifuse dans la maison), les masses métalliques d'objets divers qui rayonnent le courant du 50 Htz (pied de lampe, ossature d'abat-jour.)


Les commandes électriques dans chaque pièce (interrupteur, commutateur, télérupteur) se font par l'interruption unipolaire du conducteur de phase.

On veille toujours, dans les chambres - zones de protection maximale - à limiter l'équipement électrique. (Radio-réveil, chaîne HI-FI...) à proximité du lit. En effet, durant la phase de sommeil, l'organisme, lâchant une grande part de ses défenses, devient d'autant plus sensible aux influences immédiates de son environnement. Le lit orienté dans l'axe du champ magnétique, tête au nord, sera écarté, si le cas le permet, du mur d'appui d'environ 20 à 25 cm. Une telle disposition permet au corps de baigner dans un champs électromagnétique homogène. En effet, «l'effet falaise» (cf. travaux du pr Rocard) lié à la différence de masse gravimétrique provoque une perturbation du champ naturel de part et d'autre d'un mur sur plusieurs centimètres. D'où nécessité d'une marge de recul.

Dans le cadre d'une installation existante, et sans avoir à refaire celle-ci, il est possible d'avoir recours à un interrupteur automatique de champ (appelé aussi «relais de déconnexion» ou «biorupteur bipolaire» ) . Cet appareil de commande vise à déconnecter la partie du circuit électrique concerné durant la phase de non utilisation, tout en maintenant un circuit faible (5 V) suffisant pour commander la remise en tension 220 v du circuit quand un interupteur est actionné. Ce dispositif nécessite, là aussi, de désolidariser circuit d'éclairage et appareils faisant l'objet d'une mise en tension permanente.

exemple de biorupteur

En conclusion
D'une façon générale, tous les matériaux synthétiques (voilages synthétiques, moquettes, revêtements plastiques pour sol, murs, peintures) se chargent électriquement par simple frottement de l'air ou des pieds. Cette composante électrostatique augmente encore le confinage électrique d'origine technique trop mal identifié de nos maisons. L'ensemble de ces influences nous affectent à notre insu. N'oublions pas de mentionner que la nature des matières artificielles des vêtements que nous portons (chaussures isolantes, collants et sous-vêtements, vêtements acryliques) contribue elle aussi à cette surcharge électrique quotidienne. L'objet ici n'est pas d'éliminer la fée électricité de nos logis, mais de faire qu'avec le temps elle ne prenne pas ses habitudes à notre insu et ne devienne une marâtre tyrannique.
© nouvellecléf

Retour au sommaire